L'ultra trail mythique HARDROCK 100
Cette course de 100 miles (environ 160km et 10000m de D+), a lieu chaque année aux US, dans le sud-ouest du Colorado, dans la petite bourgade de Silverton, où le temps semble s’être arrêté (grande rue unique, un train à vapeur la relie à Durango, une ville de l’autre côté des montagnes).
Un mythe car c’est tout d’abord très difficile d’obtenir un dossard, le nombre de participant est limité à moins de 150, Jean-Yves a donc eu avant tout la chance inouïe d’avoir été tiré au sort : il n'y aura que 6 français au départ de l’édition 2024 (dont 4 coureurs élites, qui étaient hors tirage au sort).
C’est une course en haute montagne (l’altitude moyenne du parcours est de 3400m, avec 4 cols au-dessus de 4000m), très sauvage avec beaucoup de rivières conséquentes à traverser avec peu de monde et de « civilisation » en général.
Voilà pour la présentation technique de cette course qui a quelque chose en plus...voici comment en parle Jean-Yves :
"Quel bonheur de pouvoir découvrir ce lieu emblématique d’une époque, ces nouveaux paysages atypiques et tenter de relever ce beau défi physique et mental !"
qu’il y a encore autre chose de plus grand qui me fascinait dans cette course, c’est son état d’esprit de simplicité et d’authenticité (comme à l’origine de l’ultra trail), et son sens du partage et de la communauté :
- Il n'y a pas de ligne de départ ni d’arrivée : il faut embrasser le fameux caillou à tête de mouflon pour être considéré finisher
- La possibilité d’être accompagné de pacer(s)** sur la 2ième moitié de la course, juste 80 km
- Le petit nombre de participants
- les échanges internet pour partager l’expérience d’anciens coureurs et coureuses.
Une course grandiose, qui est restée à taille humaine !
**: meneur d’allure ou « lièvre », mais surtout compagnon d’aventure qui apporte son soutien (surtout psychologique par sa présence et ses encouragements, sa pleine lucidité et ses éventuels conseils) et son aide notamment en passant devant et en repérant les bons chemins (il n’a pas le droit en revanche de porter quoi que ce soit du coureur, ni de l’alimenter en nourriture ou boisson). Il offre enfin la possibilité de partager pleinement et au plus près la course.