Parrainage

ADDiTEC parraine Jean-Yves Malo pour sa participation à l'édition 2024 de l'ultra trail mythique Hardrock 100 dans le Colorado.

Nous lui fournissons du materiel d'entrainement et des vêtements techniques indispensables pour evoluer dans l'environnement ou se déroule la course.

Et bien entendu, l'important est de participer! Tous nos encouragements pour arriver au bout de cette fabuleuse course!

Jean-Yves Malo

L'utlra trail HARDROCK 100

L'entrainement

La fin et la récompense de l'entrainement

Lecture / Pause : Toucher l'image - Survol de la souris

L'aventure de Jean-Yves Malo

  • Qu'est ce que l'ultra trail HARDROCK 100?
  • Qui est Jean Yves Malo Depuis quand et pourquoi pratique-t-il le trail? Pourquoi a-t-il une chance enorme de participer à cette course et quelques uns de ses exploits.
  • L' entrainement de Jean-Yves.
  • la course

L'ultra trail mythique HARDROCK 100

Cette course de 100 miles (environ 160km et 10000m de D+), a lieu chaque année aux US, dans le sud-ouest du Colorado, dans la petite bourgade de Silverton, où le temps semble s’être arrêté (grande rue unique, un train à vapeur la relie à Durango, une ville de l’autre côté des montagnes).

Un mythe car c’est tout d’abord très difficile d’obtenir un dossard, le nombre de participant est limité à moins de 150, Jean-Yves a donc eu avant tout la chance inouïe d’avoir été tiré au sort : il n'y aura que 6 français au départ de l’édition 2024 (dont 4 coureurs élites, qui étaient hors tirage au sort).

C’est une course en haute montagne (l’altitude moyenne du parcours est de 3400m, avec 4 cols au-dessus de 4000m), très sauvage avec beaucoup de rivières conséquentes à traverser avec peu de monde et de « civilisation » en général.

Voilà pour la présentation technique de cette course qui a quelque chose en plus...voici comment en parle Jean-Yves :

"Quel bonheur de pouvoir découvrir ce lieu emblématique d’une époque, ces nouveaux paysages atypiques et tenter de relever ce beau défi physique et mental !"

qu’il y a encore autre chose de plus grand qui me fascinait dans cette course, c’est son état d’esprit de simplicité et d’authenticité (comme à l’origine de l’ultra trail), et son sens du partage et de la communauté :

  • Il n'y a pas de ligne de départ ni d’arrivée : il faut embrasser le fameux caillou à tête de mouflon pour être considéré finisher
  • La possibilité d’être accompagné de pacer(s)** sur la 2ième moitié de la course, juste 80 km
  • Le petit nombre de participants
  • les échanges internet pour partager l’expérience d’anciens coureurs et coureuses.

Une course grandiose, qui est restée à taille humaine !

**: meneur d’allure ou « lièvre », mais surtout compagnon d’aventure qui apporte son soutien (surtout psychologique par sa présence et ses encouragements, sa pleine lucidité et ses éventuels conseils) et son aide notamment en passant devant et en repérant les bons chemins (il n’a pas le droit en revanche de porter quoi que ce soit du coureur, ni de l’alimenter en nourriture ou boisson). Il offre enfin la possibilité de partager pleinement et au plus près la course.

Arrivée Hardrock100

Le fameux caillou !

Hardrock100

Jean-Yves Malo, la petite histoire...

C'est un ingénieur de 55 ans qui pratique le trail depuis environ 20 ans avec son club Aix Athlé Provence.

Voici comment il se présente lui-même :

J’ai évolué progressivement vers les longues distances, pour:

  • Passer du temps en montagne, en ayant le plaisir de franchir des cols et découvrir ce qu’il y a derrière.
  • Me dépasser par rapport à moi-même et vivre des émotions fortes, en visant le plus possible le « flow* ».
  • Avoir la joie de partager tous ces moments avec mes compagnons d’aventure, surtout lors de “Off”

*: moment de plénitude parfaite, où tout est à sa place et dans lequel on côtoie le plaisir, l’effort et le dépassement de soi, en ayant l’impression que ça pourrait durer toujours.

Tout a commencé par mon tout premier ultra trail, « l’Ultimate Race » en 2017, qui permettait de rejoindre Marseille depuis Aix en Provence, en passant par la Sainte Victoire, la Sainte Baume et les Calanques depuis Cassis, 140km et 6000m de dénivelés (28h) : j’ai eu la chance de vivre le fameux « flow » sur la quasi-totalité de la course. Depuis, je cours surtout pour retrouver cette sensation incroyable…

J’ai ensuite eu la chance de pouvoir découvrir et finir de magnifiques courses marquantes :

  • Le Marathon des sables en 2019, 250 km en 6 étapes, dans le Sahara Marocain, en autosuffisance alimentaire et en autonomie vis-à-vis du matériel (32h cumulées) : une aventure forte en équipe, dans des paysages magnifiques et hors du temps, inoubliable !
  • Le Tor Des Géants en 2021, 350 km et 24000m de D+, en Italie dans le Val d’Aoste (144h, dont 8h de sommeil en 6 jrs): un sacré défi, qui s’est transformé en profond voyage intérieur !
  • La Diagonale de Fous (Grand Raid) en 2022, 170 km et 10000m de dénivelés, à la Réunion (43h) : une fête incroyable, et un beau chantier aussi !
  • L’Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB) en 2023, 170 km et 10000m de D+, en France-Suisse-Italie (40h) : THE course, à faire au moins une fois dans sa vie, mais surtout l’occasion d’un chouette partage avec les copains du club !

Ses objectifs

Il en parle le mieux :

  • Bien m’entraîner pour être en pleine santé au départ, pour me donner le maximum de chance de « Kisser the rock » !
  • Faire une belle course, en tâchant de m’appuyer une nouvelle fois, du mieux possible, sur mes points forts : la positivité, l’énergie, l’engagement et la persévérance, pour ne rien lâcher !
  • Profiter de belles choses simples (courir, en prendre plein les yeux et savourer la chance de pouvoir être là)
  • Et partager cette aventure !

L'entrainement

A la mesure de nos moyens et des ambitions de Jean-Yves, ils nous explique comment il va arriver à embrasser ce fameux caillou :

L’acclimatation à l’altitude sera un paramètre clé de réussite, en plus de la bonne gestion nécessaire pour ce type course ultra. Les conditions humides quasi permanente au niveau des pieds pourront être aussi un élément important, ainsi que les conditions climatiques qui peuvent être particulièrement violentes dans ces hautes montagnes. Sans oublier… les ours !